Cliquez ici >>> 🐄 monnaie du kenya et de la tanzanie

Lesmeilleures offres pour Monnaie de Paris AstĂ©rix 10 Euro "libertĂ©" 1/8 Argent 2015 C10646 sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite! Renseignementssur les permis relatifs aux trophĂ©es de chasse - MinistĂšre des ressources naturelles et du Tourisme de la Tanzanie (en anglais) Ramadan. En 2023, le mois lunaire du ramadan devrait commencer autour du 22 mars. En public, entre le lever et le coucher du soleil, soyez discret au moment de : boire; manger; fumer. Habillement et comportement. À Zanzibar, Labanque centrale de Tanzanie a dĂ©clarĂ© qu'elle travaillait sur la directive de la prĂ©sidente Samia Suluhu Hassan pour se prĂ©parer aux crypto-monnaies, ce qui laisse entrevoir une possible Compterendu de la recherche pour MONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE. Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition MONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante : 1 solutions exactes; 0 synonymes; Kenya Un mode de vie “so British” encore bien ancrĂ©. MalgrĂ© l’indĂ©pendance du pays et le dĂ©part des Britanniques il y a quarante ans, la sociĂ©tĂ© kĂ©nyane conserve de nombreuses habitudes hĂ©ritĂ©es de l’ancien colonisateur. Pour les visiteurs Ă©trangers, les MassaĂŻs, qui parcourent les savanes de la vallĂ©e du Rift depuis Site De Rencontre Pays De L Est. MONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE - Mots-FlĂ©chĂ©s & Mots-CroisĂ©s Recherche - DĂ©finition Recherche - Solution La meilleure solution pour MONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE Solution DĂ©finition SHILLINGMONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE EN 8 LETTRES Solution DĂ©finition GNOUEFFECTUE DE LONGS ALLERS ET RETOURS ENTRE LE KENYA ET LA TANZANIEOUGANDAFRONTALIER DU KENYA, DU CONGO ET DE LA TANZANIEPAYS SITUE AU NORD DE LA TANZANIEAFRICAINHABITANT DU CONTINENT ABRITANT LE KENYA ET LE MALIGIRAFEA ADMIRER AU KENYACOLONIES NAIROBICAPITALE DU KENYACETTE VILLE EST LA CAPITALE DU KENYALA CAPITALE DU KENYASWAHILILANGUE VEHICULAIRE ORIGINAIRE DE TANZANIEZANZIBARARCHIPEL AU LARGE DE LA TANZANIEARCHIPEL DE TANZANIEARCHIPEL PARADISIAQUE DE TANZANIEARCHIPEL SITUE AU LARGE DE LA TANZANIEILE DE LA TANZANIEKILIMANDJAROMASSIF VOLCANIQUE DE TANZANIESOMMET DE TANZANIESAFARICHASSE AU KENYAEXPEDITION AU KENYASAFARISEXPEDITIONS REPANDUES AU KENYATANACOULE EN SCANDINAVIE OU AU KENYASAFARIPHOTO SERENGETIEN TANZANIE, PARC NATIONAL CONNU POUR SES SAFARISARGENTCONTENU DE PORTE-MONNAIEMONNAIEMONNAIE METALLIQUEASANCIENNE MONNAIEANCIENNE MONNAIE DE BRONZEANCIENNE MONNAIE ROMAINEANCIENNE PIECE DE MONNAIE ROMAINE DE BRONZEMENUE MONNAIE ROMAINEBARREMONNAIE METALLIQUEBLEMONNAIE COURANTEBOURSE CARLINANCIENNE MONNAIE D'ITALIEANCIENNE MONNAIE DU ROYAUME DE NAPLESANCIENNE MONNAIE ITALIENNEJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour MONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition MONNAIE DU KENYA ET DE LA TANZANIE a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes Carte Tanzanie Carte Tanzanie - Plan Tanzanie Cliquez sur la carte Tanzanie pour l'agrandir Les incontournables en Tanzanie retrouvez en un coup d'oeil, en images et sur la carte Tanzanie les plus grands sites touristiques Ă  voir en Tanzanie. Utile FormalitĂ©s Argent et budget Climat et mĂ©tĂ©o Quand partir OĂč dormir SantĂ© et sĂ©curitĂ© Transports Vie pratique Liens utiles Carte Tanzanie DĂ©couvrir Carte d'identitĂ© Gastronomie, oĂč manger GĂ©ographie Traditions VidĂ©os Tanzanie ActivitĂ©s Sports et loisirs ItinĂ©raires conseillĂ©s ItinĂ©raires thĂ©matiques Les incontournables HÔTELS Besoin d'Ă©vasion ? RĂ©servez votre hĂ©bergement dĂšs Ă  prĂ©sent LOCATION DE VOITURES Le plus grand service de rĂ©servation de locations de voitures au monde LOCATION DE VOITURES Location de voitures - Recherchez, comparez et faites de vraies Ă©conomies ! Services voyage Vol Tanzanie pas cher Location de voiture Tanzanie SĂ©jours Tanzanie HĂŽtels Tanzanie Campings Tanzanie Petites annonces Tanzanie Compagnon de voyage Tanzanie Actus Tanzanie Dans quels pays peut-on voyager ? PostĂ© le 22/08/2022 Infographie - Partez-vous en vacances pour NoĂ«l 2021 PostĂ© le 14/12/2021 La France impose un test PCR nĂ©gatif Ă  tous les voyageurs venant d'un pays hors UE PostĂ© le 01/12/2021 DeuxiĂšme Ă©tĂ© Covid comment se sont dĂ©roulĂ©es les vacances des Français ? PostĂ© le 25/10/2021 Agenda Tanzanie NoĂ«l le 25 dĂ©cembre Peu d'endroits peuvent, comme la Tanzanie, offrir un dĂ©paysement aussi variĂ© et... Du dĂ©sert du Namib aux champs de thĂ© du Kenya, l'Afrique australe dĂ©voile ses... L’animal emblĂ©matique de l’Afrique prend la pose devant les objectifs des routards... HeadingShare store details, promotions, or brand content with your customers. Les MaasaĂŻ au Kenya et en Tanzanie Les MaasaĂŻ 
 Une ethnie qui fait rĂȘver tous les voyageurs se rendant au Kenya et en Tanzanie 
 Tout comme les PygmĂ©es ou les aborigĂšnes, les MaasaĂŻ sont un peuple de fantasmes. On a entendu dire que
 », on pense savoir que 
 » 
 Il nous tenait Ă  cƓur de vous en dire davantage sur ce peuple si connu et sur lequel circulent pourtant tant de fausses idĂ©es. Et surtout de vous conseiller sur oĂč et comment les rencontrer, pour que cette rencontre se fasse dans l’authenticitĂ© et le respect. Les Terres MaasaĂŻ au Kenya et en Tanzanie Le territoire du peuple MaasaĂŻ s’étend majoritairement autour de la VallĂ©e du Grand Rift, cet ensemble gĂ©ologique composĂ© de failles et de volcans, entre le Nord de la Tanzanie et le Sud du Kenya. Historiquement, les MaasaĂŻ partageaient une grande partie de leurs terres avec les animaux sauvages. Depuis la crĂ©ation des Parcs Nationaux, ils ont Ă©tĂ© privĂ©s de la majoritĂ© de ces terres, qui Ă©taient pourtant les meilleurs pĂąturages. Au Nord de la Tanzanie par exemple, ils ont Ă©tĂ© peu Ă  peu expulser des Parcs Nationaux, notamment du Serengeti et du CratĂšre du Ngorongoro. Ils peuvent toujours vivre et faire paĂźtre leurs bĂȘtes dans la zone de Conservation de Ngorongoro, qui est une zone protĂ©gĂ©e, mais pas un Parc National, mais n’ont plus l’autorisation d’entrer dans le CratĂšre. L'Ă©levage chez les MaasaĂŻ Les MaasaĂŻ sont un peuple de pasteurs, pour qui le bĂ©tail est le fondement de la sociĂ©tĂ©. Une partie des Maasai vit dĂ©sormais en ville, mais une grande partie est toujours dans le bush », oĂč leur activitĂ© principale est l’élevage. C’est EnkaĂŻ, leur Dieu, qui leur a confiĂ© le bĂ©tail. Ils en sont donc les gardiens et non les propriĂ©taires. L’élevage de chĂšvres et vaches notamment leur permet bien sĂ»r de se nourrir de temps en temps, mais contrairement aux idĂ©es reçues, les Maasai consomment peu cette viande. Ils utilisent le bĂ©tail comme source de protĂ©ines, notamment en prĂ©levant le lait. Au-delĂ  de l’aspect alimentaire, le bĂ©tail est avant tout une monnaie d’échange et il intervient dans tous les rapports sociaux mariages, enterrements, hĂ©ritages, dons, cĂ©rĂ©monies traditionnelles, etc 
 L’alimentation des MaasaĂŻ Les MaasaĂŻ ont pour la plupart un rĂ©gime monoalimentaire, ce qui est assez dĂ©stabilisant pour les EuropĂ©ens que nous sommes. Nous avons du mal Ă  comprendre comment il est possible de manger un seul et mĂȘme plat avec diffĂ©rents accompagnements, certes, matin, midi et soir. Les MaasaĂŻ, eux, mangent de l’ugali, un porridge souvent prĂ©parĂ© avec de la farine de maĂŻs et de l’eau. Ils achĂštent cette farine Ă  des agriculteurs, la plupart du temps sur des marchĂ©s, par paquets de plusieurs kilos. L’ugali est mangĂ© avec les mains, nature ou accompagnĂ© de sucre, sel, de sauce ou de lĂ©gumes. En complĂ©ment de l’ugali, les MaasaĂŻ sont de grands consommateurs du lait qui provient de leur bĂ©tail. Le lait peut ĂȘtre bu tel quel, ou bien transformĂ© en beurre par exemple. Il est ensuite stockĂ© dans des calebasses. Les MaasaĂŻ consomment souvent le lait bouilli, accompagnĂ© de thĂ© et de sucre. Le thĂ© est notamment responsable des dents brunes de la majoritĂ© des MaasaĂŻ. Bien que peuple d’éleveurs, les MaasaĂŻ consomment peu la viande dans leurs repas quotidiens. La viande est plutĂŽt sacrifiĂ©e pour les grandes occasions et les cĂ©rĂ©monies. Lorsqu’une bĂȘte est sacrifiĂ©e, le processus de dĂ©coupe suit un rituel trĂšs prĂ©cis. De mĂȘme que chaque piĂšce de la bĂȘte est destinĂ©e Ă  un groupe de personnes diffĂ©rent. Les abats et la tĂȘte sont rĂŽtis, mais trĂšs souvent, les yeux, le cƓur et le foie sont consommĂ©s crus. Lorsque l’on parle de l’alimentation des MaasaĂŻ, une question revient souvent boivent-ils vraiment le sang des vaches ? ». Oui, cette pratique est toujours rĂ©pandue, mais ne s’effectue pas au quotidien. C’est principalement pour les cĂ©rĂ©monies que les MaasaĂŻ effectuent les fameuses saignĂ©es Ă  l’aide d’arcs, ou pour renforcer une personne qui aurait Ă©tĂ© affaiblie par exemple par un accident ou un accouchement. Un mouton ou une chĂšvre sont par exemple souvent sacrifiĂ©s lors d’une naissance, et le sang, la graisse et la viande sont donnĂ©s Ă  la jeune mĂšre pour la renforcer. Lorsque les MaasaĂŻ effectuent les saignĂ©es, ils utilisent une flĂšche qui permet de percer la peau, sans pour autant pĂ©nĂ©trer dans le cou, pour ne pas tuer l’animal. Le sang est rĂ©coltĂ© dans une calebasse. Il est alors consommĂ© de deux maniĂšres diffĂ©rentes selon la situation. Si c’est pour renforcer une personne affaiblie, il sera prĂ©parĂ© avec des plantes. Si c’est dans le cadre d’une cĂ©rĂ©monie, il sera mĂ©langĂ© frais avec du lait notamment. Avant l’arrivĂ©e du sucre industriel, les MaasaĂŻ consommaient de grande quantitĂ© de miel. Ils en utilisent toujours, notamment lors des cĂ©rĂ©monies, mais ne le produisent pas eux-mĂȘmes. Il n’est pas rare de voir des MaasaĂŻ vendre du miel du bush » dans des bouteilles en plastique, notamment sur la route entre le Parc National du Serengeti en Tanzanie et la ville de Karatu. Ce miel est davantage destinĂ© Ă  un usage mĂ©dical. Contrairement aux idĂ©es reçues, les MassaĂŻ ne consomment pas de viande de brousse », c’est-Ă -dire d’animaux sauvages, sauf en cas d’extrĂȘmes sĂ©cheresses et de grande pauvretĂ©. La mĂ©decine traditionnelle MaasaĂŻ Les MaasaĂŻ sont confrontĂ©s Ă  diffĂ©rentes maladies qui font des ravages, notamment le VIH, la tuberculose et le paludisme. Les dispensaires de fortune oĂč ils pourraient ĂȘtre soignĂ©s se trouvent souvent Ă  plusieurs dizaines de kilomĂštres de leur lieu de vie. En Tanzanie, dans la zone de Conservation de Ngorongoro, le dispensaire d’Endulen s’occupe de soigner les MaasaĂŻ de la rĂ©gion avec l’aide de mĂ©decins Ă©trangers. Il est possible de s’y arrĂȘter pour prendre un petit dĂ©jeuner et avoir quelques explications sur leur fonctionnement. Au-delĂ  de ces maladies, les MaasaĂŻ sont Ă©galement confrontĂ©s Ă  toute sorte de blessure, morsure ou piqĂ»re d’insectes qui viennent jusque dans leur manyatta case traditionnelle. Pour lutter contre ces flĂ©aux, les MaasaĂŻ s’appuient sur une connaissance largement rĂ©pandue des plantes mĂ©dicinales. Ils utilisent des plantes, Ă©corces, racines, fruits, trouvĂ©s dans leur environnement pour prĂ©parer des remĂšdes locaux. Les MaasaĂŻ reprĂ©sentent l’une des tribus les plus vulnĂ©rables face au sida en Tanzanie et au Kenya, car les risques sont multiples rapports sexuels non protĂ©gĂ©s, pratiques traditionnelles comme l’excision, et rejet de la mĂ©decine occidentale ». Les MaasaĂŻ favorisent toujours l’utilisation des plantes pour se soigner, et ne se rendent au dispensaire qu’en cas d’extrĂȘme urgence. L’organisation sociale des MaasaĂŻ La vie des hommes et des femmes MaasaĂŻ est rythmĂ©e par le passage de classe d’ñge en classe d’ñge. Voici les grands principes qui rythment la jeunesse des MaasaĂŻ. La naissance Lorsqu’une femme met au monde un bĂ©bĂ© chez les MaasaĂŻ, la mĂšre va boire du sang de taureau mĂ©langĂ© Ă  du lait, pour reprendre des forces. Un animal est Ă©galement souvent sacrifiĂ© et est offert aux femmes du village qui village qui viennent apporter du lait Ă  la jeune maman. Ensuite, un mouton est sacrifiĂ© et sa graisse va ĂȘtre donnĂ©e Ă  la jeune mĂšre, pour qu’elle retrouve force et vitalitĂ©. La consommation de graisse est trĂšs importante dans l’aprĂšs-accouchement chez les femmes MaasaĂŻ. La jeune maman se consacre intĂ©gralement Ă  son bĂ©bĂ©, souvent Ă  l’écart de son mari, jusqu’à ce qu’il marche. L'enfance chez les MaasaĂŻ Chez les Maasai, un bĂ©bĂ© ne reçoit pas toujours un prĂ©nom dĂšs sa naissance. Certaines familles attendent plusieurs semaines avant de donner un premier prĂ©nom au bĂ©bĂ©. A la fin de l’enfance, il va recevoir un deuxiĂšme prĂ©nom. L’éducation n’est pas seulement l’affaire des parents chez les MaasaĂŻ, c’est l’affaire de toute la tribu. Les jeunes filles et sƓurs participent notamment Ă  son Ă©ducation et une punition peut lui ĂȘtre donnĂ©e par n’importe quel membre de la communautĂ©. L’enfance est Ă©galement l’ñge auquel les MaasaĂŻ portent leurs premiers bijoux. Vers 7 ans, ils se font percer le haut des oreilles, trou qui sera Ă©tirĂ© pour l’élargir progressivement. L’adolescence chez les MaasaĂŻ Les jeunes filles s’occupent principalement de la traite du bĂ©tail, d’aller chercher de l’eau et de rĂ©parer les manyattas. Elles assistent leurs mĂšres dans les tĂąches mĂ©nagĂšres et dans l’éduction des enfants. C’est l’excision qui marque chez les jeunes filles MaasaĂŻ le passage Ă  l’ñge adulte. Avant cette cĂ©rĂ©monie, elles ne peuvent par exemple par porter de boucles d’oreille sur la partie infĂ©rieure du lobe ni certains types de colliers, ce qui les rend facilement reconnaissable. De mĂȘme chez les garçons, il existe beaucoup d’interdits avant la circoncision, qui marque la fin de l’enfance et le passage au stade de Morans. Ils ne peuvent pas se rĂ©unir, et sont en quelque sorte soumis aux morans, leurs aĂźnĂ©s. Ils passent leur temps Ă  s’occuper et surveiller le bĂ©tail, et dĂ©veloppe leurs connaissances en Ă©levage. La circoncision passage Ă  l’ñge adulte chez les garçons MaasaĂŻ C’est sans doute la pĂ©riode de la vie des MaasaĂŻ qui fascine le plus et qui fait l’objet de tant de spĂ©culation. Lorsqu’ils ont une douzaine d’annĂ©es, les jeunes MaasaĂŻ commencent Ă  essayer de prouver leur bravoure aux yeux des morans, pour leur montrer qu’ils sont prĂȘts Ă  devenir, eux aussi, des hommes. C’est le laĂŻbon, sorte de chef spirituel, qui dĂ©cide de la tenue d’une nouvelle cĂ©rĂ©monie, qui permettra Ă  plusieurs jeunes de devenir morans. Pendant cette cĂ©rĂ©monie, les jeunes doivent se montrer forts et valeureux, et sont soumis Ă  diffĂ©rentes Ă©preuves avec le bĂ©tail, comme prendre un taureau par les cornes. AprĂšs cette cĂ©rĂ©monie, le laĂŻbon leur attribue un nom de moran, qui vient remplacer leur nom d’enfant. C’est une pĂ©riode de socialisation trĂšs intense entre les morans qui s’ensuit. Ils vivent ensemble pendant plusieurs semaines, organisent des rĂ©unions et partent souvent dans la savane. Lorsqu’ils sont prĂȘts, les jeunes vont ĂȘtre circoncis. En Tanzanie, ils portent des sortes de couronnes de plumes. L’excision passage Ă  l’ñge adulte chez les filles MaasaĂŻ Pour les filles MaasaĂŻ, c’est l’excision qui va marquer le passage dans son nouveau rĂŽle de femme et de future mĂšre. L’excision est dĂ©cidĂ©e par les femmes de la famille, qui invitent la sage-femme ou amĂšne la jeune fille chez elle. Ce rite n’est en aucun cas dictĂ© par des hommes, contrairement aux idĂ©es reçues. L’excision chez les MaasaĂŻ consiste en l’ablation du clitoris et des petites lĂšvres le plus souvent. Seule une femme est habilitĂ©e Ă  pratiquer cette opĂ©ration. L’excision est une mutilation qui fait l’objet de virulentes critiques de la part des Occidentaux. Lors d’un voyage au Kenya ou d’un safari en Tanzanie, et d’une rencontre avec les MaasaĂŻ, c’est un sujet qui peut ĂȘtre abordĂ© avec les hĂŽtes, mais qui doit ĂȘtre pris avec grande prudence. Pour ĂȘtre prĂ©parĂ©s au mieux, les voyageurs d’Endallah ont l’opportunitĂ© de rencontrer l’ONG NAFGEM, lors de leur passage Ă  Moshi. Ce rĂ©seau de lutte contre la mutilation gĂ©nitale des femmes travaille avec diffĂ©rentes communautĂ©s de Tanzanie, pour les sensibiliser aux dangers de l’excision mais aussi pour lutter de maniĂšre efficace contre cette pratique. L’un des enjeux majeurs est que les femmes pratiquant l’excision gagnent des sommes d’argent considĂ©rables. Ainsi, pour lutter efficacement, il ne suffit pas de leur confisquer les outils d’excision, il faut Ă©galement les accompagner dans leur reconversion » en leur offrant des opportunitĂ©s professionnelles. Les perles et les bijoux MaasaĂŻ Les MaasaĂŻ sont rĂ©putĂ©s dans le monde entier pour la beautĂ© de leurs parures de perles. Celles-ci sont faites en perles de verre, trĂšs souvent importĂ©es d’Europe. Ils les assemblent sur des fils de fer et les mĂ©langent avec des matĂ©riaux locaux comme des bouts de plastique ou chaĂźnes mĂ©talliques pour rendre les bijoux encore plus beaux et sonores. Chez les MaasaĂŻ, l’agencement des perles dans les bijoux se fait en fonction de l’harmonie, du beau, mais permet Ă©galement de communiquer des messages, notamment des bĂ©nĂ©dictions. Le choix des couleurs est primordial. L’association noir/bleu, par exemple, symobolise la prĂ©sence divine dans le Ciel. Ces bijoux permettent aux familles de montrer leur bonne santĂ© financiĂšre si les pluies sont abondantes, l’herbe est verte, les vaches sont bien nourries et permettent Ă  la famille de vivre correctement et notamment aux femmes d’acheter des perles. Les hommes, au grĂ© de leurs activitĂ©s dans la brousse, se confectionnent Ă©galement des bijoux faits de matĂ©riaux naturels rĂ©coltĂ©s en chemin plumes, noyaux, fruits 
 Les perles ne sont pas utilisĂ©es uniquement pour la confection de bijoux, mais Ă©galement pour la dĂ©coration d’autres Ă©lĂ©ments de la parure des MassaĂŻ ou des objets du quotidien comme l’orkila jupe de mariage des femmes, l’erap enkaina la dĂ©coration mise sur le biceps des hommes, l’olbene elontalengo le sac en cuir qui contient le miel pendant les cĂ©rĂ©monies traditionnelles ou encore l’enkukuri la calebasse utilisĂ©e pour traite les vaches. Nombreux sont les voyageurs qui souhaitent acheter des bijoux MaasaĂŻ en souvenir de leur sĂ©jour en Afrique de l’Est. Nous vous conseillons d’acheter ces bijoux directement aux artisans, plutĂŽt que dans ces grandes boutiques de souvenirs pour touristes. Cela permettra de rĂ©munĂ©rer le travail des producteurs plus justement. Il est bien sĂ»r possible de nĂ©gocier le prix des bijoux, d’autant plus que certains MaasaĂŻ n’hĂ©sitent pas Ă  demander des sommes trĂšs Ă©levĂ©es. Cependant, veillez Ă  rĂ©munĂ©rer justement les locaux. Un bracelet avec beaucoup de perles et trĂšs travaillĂ© ne peut pas coĂ»ter 3$, cela ne couvrirait mĂȘme pas le prix d’achat des perles. OĂč et comment rencontrer les MaasaĂŻ en Tanzanie et au Kenya Lors d’un voyage au Kenya ou en Tanzanie, nombreux sont les voyageurs qui souhaitent rencontrer des membres de la communautĂ© MaasaĂŻ. C’est bien sĂ»r tout Ă  fait possible, mais il faut ĂȘtre prudent, et organiser cette rencontre de maniĂšre responsable. Voici nos conseils. Tout d’abord, il faut se rendre aux bons endroits. Au Kenya et en Tanzanie, une multitude de villages ont Ă©tĂ© créés pour accueillir des touristes l’espace de quelques minutes. La vie des MaasaĂŻ est reconstituĂ©e et tout est mis en scĂšne pour satisfaire le touriste danse traditionnelle Ă  l’arrivĂ©e et chants, visite express du village, et bien sĂ»r, invitation au don et Ă  l’achat de bijoux en souvenirs. Ces villages ne montrent pas la rĂ©alitĂ© de la vie des MaasaĂŻ et les guides » rĂ©pĂštent sans cesse les mĂȘmes choses aux touristes, pour satisfaire leurs envies de rencontre d’un peuple primitif ». Certains font semblant d’ĂȘtre surpris que les EuropĂ©ens n’aient qu’une femme, alors que nous MaasaĂŻ, nous pouvons avoir plusieurs femmes ». Pensez-vous rĂ©ellement qu’un MaasaĂŻ qui accueillent des dizaines de touristes par jour dans son village ne sache pas cela ? Les MaasaĂŻ sont loin d’ĂȘtre primitifs et coupĂ©s du monde beaucoup se rendent en ville pour faire leurs achats, certains ont des smartphones et mĂȘme un compte Facebook. Ils portent des baskets Nike chinĂ©es sur les marchĂ©s de Nairobi, et vous donnent leur numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone pour Ă©changer sur WhatsApp. Au-delĂ  des informations erronĂ©es ou dĂ©formĂ©es qui sont partagĂ©es aux touristes dans ces villages, l’impact social de ce folkore organisĂ© est dĂ©sastreux. Les enfants assis dans la classe » sont en rĂ©alitĂ© dĂ©scolarisĂ©s car ils sont plus rentables » en mendiant de l’argent aux touristes pour leur Ă©cole. Et qu’en est-il de l’argent donnĂ© par les touristes ou les tours operators Ă  ces villages ? Sert-il vraiment Ă  financer les louables projets communautaires comme mentionnĂ© par le chef du village ? Rien n’est moins sĂ»r 
 Personne n’est capable de nous parler plus en dĂ©tails de ces projets
 Cette expĂ©rience de faux village » ou de village en plastique », comme les appellent notre Ă©quipe en Tanzanie, n’est ni intĂ©ressante pour les voyageurs, ni bĂ©nĂ©fique pour les locaux. Si vous souhaitez avoir une idĂ©e de ce qu’il se passe dans ces villages, et vous rassurer de ce que vous Ă©vitez en n’y allant pas, lisez cet article d’un reporter du journal Le Monde, qui raconte la rencontre » peut-on encore appeler ça une rencontre ? entre un groupe de touristes Hollandais et des Maasai en Tanzanie. Le journaliste y explique trĂšs bien le malaise des MaasaĂŻ et des locaux, les uns pensant que les EuropĂ©ens ne veulent que des photos, sans s’intĂ©resser Ă  eux, et les autres pendant que les locaux sont obsĂ©dĂ©s par la vente de leurs bijoux. A l’inverse de cette expĂ©rience, nous proposons Ă  nos voyageurs de se rendre dans d’authentiques villages MaasaĂŻ, qui ont fait le choix de s’ouvrir Ă  un tourisme raisonnĂ©, limitĂ© et responsable. Pour cela, il faut bien sĂ»r avoir un peu de temps au moins 2 jours, car on ne peut pas vivre une immersion » ou rencontrer » en quelques heures seulement. Ces immersions sont construites par les locaux eux-mĂȘmes, en fonction de ce qu’ils ont envie ou non de partager avec les voyageurs. Les voyageurs d’Endallah sont acteurs de l’immersion, il ne s’agit pas d’aller au village, d’observer, de prendre des photos et de partir. Il s’agit d’un Ă©change rĂ©ciproque, de partager des activitĂ©s quotidiennes comme s’occuper du bĂ©tail, aller chercher de l’eau ou prĂ©parer le feu. Les voyageurs partagent des moments d’échanges intenses, au-delĂ  des clichĂ©s, autour d’un feu de camp ou dans une manyatta. Mais pour cela, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  oublier les mythes, ne pas chercher Ă  voir ce que l’on veut voir » des MaasaĂŻ, mais ĂȘtre prĂȘt Ă  voir les MaasaĂŻ tels qu’ils sont. Pour aller plus loin ... Voici quelques conseils de lectures si vous souhaitez en savoir plus sur les MaasaĂŻ ou vous divertir ! La Massai blanche Corinne Hofmann l’histoire aussi passionnante qu’impressionnante d’une jeune femme de 27 ans qui quitte sa confortable vie d’EuropĂ©enne pour s’installer parmi les Massai du Kenya par amour. D’autant plus fascinant que c’est une histoire vraie ! Waters of the Sanjan David Read – en anglais seulement l’un des meilleurs romans pour dĂ©couvrir le mode de vie et la culture Massai. L’auteur a vĂ©cu plusieurs annĂ©es en leur compagnie et a imaginĂ© une belle histoire pour nous plonger dans leur quotidien, et rĂ©pondre Ă  nos ultimes questions sur la culture Massai. The Ways of the Tribe Gervase Tatah Mlola – en anglais seulement un magnifique ouvrage sur les tribus du Nord Est de la Tanzanie rĂ©gions de Tanga, Kilimanjaro, Arusha et Manyara, oĂč vous passerez certainement une grande partie de votre sĂ©jour. The ways of the Tribe explique la diversitĂ© des tribus et leurs spĂ©cificitĂ©s. DĂ©couvrez-y les tribus qui vous accueilleront lors de votre voyage ! Black Museum Alexandre Hauffmann ce livre ne porte pas sur les MaasaĂŻ, mais c’est la rĂ©flexion intĂ©ressante d’un journaliste effectuant un reportage sur la fameuse tribu des Hazabe ou bushmen de Tanzanie. Quelques centaines de Hazbade vivent encore dans le bush, avec un mode de vie ancestral chasseurs-cueilleurs et nomades, ils sont devenus une attraction touristique » pour certains. Les MaasaĂŻ sont Ă©galement confrontĂ©s Ă  ce problĂšme


monnaie du kenya et de la tanzanie